Wetlook World Forum

Les deux amies avaient passé l’après-midi ensemble en allant se promener dans les bois d’agréables collines verdoyantes, ombragées, pleines de senteurs campagnardes, mais très pentues, et elles avaient ainsi du fournir des efforts physiques qui n’étaient pas du tout prévus au départ. Elles avaient compté sur la promesse d’un ami, défectueux au dernier moment, pour occuper leur temps libre, et, ne voulant pas gaspiller un possible moment agréable de ressourcement, avaient finalement choisi une bonne marche.

Le seul problème, c’est qu’elles étaient vêtues de vêtements de ville trop chics, trop chauds, et pas adaptés à l’exercice physique. Elles étaient en sueur dedans, et la poussière du chemin, le pollen des fleurs et des arbres, avaient fini de leur enlever leur première fraîcheur parfumée. Bref : elles allaient devoir se changer (elles étaient soignées et portées sur l’hygiène à tous niveaux).

Cathy portait un pantalon habillé couleur crème, des chaussures de ville noires, un gilet vert anglais, et une chemise à petits carreaux rouges et bleus, discrets, quadrillée de lignes gris chiné et blanches.

Sandra portait un jean blanc, des chaussures gris clair, un chemisier en satin, rose vif, et également un cardigan marron clair.

Elles étaient donc bien habillées, et lorsque Cathy vit toute la poussière qui recouvrait le cuir noir de ses chaussures, elle lança à son amie :

« - Je crains fort qu’il y ait de grandes chances pour que nos petites affaires ne soient pas seulement moites de transpiration, mais également copieusement saupoudrées de poussières diverses ! Tout ça est bon pour la machine à laver, je crois bien…

- Je suis bien de ton avis. Mais je n’ai rien pour me changer, et nous sommes invitées ce soir, ça m’embête bien parce que je ne veux pas retourner chez moi.

- Ce n’est pas un problème, Sandra : je peux te prêter des affaires à moi, tu peux prendre ta douche chez moi, et nous avons largement le temps avant de nous mettre en route pour aller à notre invitation.

- Oui, c’est vrai. Je te remercie pour ton hospitalité, Cathy. Je meurs de chaud, nous avons un peu transpiré, on ne peut pas rester comme ça…

- En effet… Je te proposerai bien une solution très inattendue pour régler tous ces petits problèmes en même temps, d’une manière originale et pas désagréable, seulement j’ai peur de te choquer, ou même que « tu me jette » carrément…

- Ha bon ? Pourquoi ?

- Oh, il n’y a rien de vulgaire ou d’irrespectueux dans ce que je m’apprête à te faire découvrir, seulement voilà : c’est méconnu, inhabituel, fantaisiste, même si c’est aussi ludique, esthétique, sensuel et très relaxant…

- Hmm ! Tu as l’art d’amener tranquillement les choses, toi. Tu as piqué ma curiosité. Tu es obligée de me dire la suite, maintenant, ma chère.

- As-tu déjà entendu parler du wetlook ?

- Non, je ne vois pas ce que c’est…

- …Euh, bon, c’est pas grave. Tu sais, à la télé, parfois, il y a des jeux d’aventure où des équipes doivent passer des épreuves physiques, sportives, pour se départager. Il y a des parcours avec des obstacles, de l’eau, et les équipiers restent habillés. As-tu déjà vu ce genre d’émissions ?

- Oui, au moins de petits bouts, en changeant de chaîne, ou lors des bandes-annonces entre deux diffusions d’autres programmes.

- Et tu as trouvé ça comment ? Ca t’a plu ?

- Il y a souvent un bel effet visuel, mais je crois qu’il faudrait demander leur avis à ceux qui étaient mouillés tout habillés… ! Quoi que si ils l’ont fait, c’est qu’ils étaient d’accord…

- Ne crois-tu pas que plutôt qu’avoir l’opinion des autres, mieux vaut essayer de se faire la sienne en propre ? Comment savoir sans avoir jamais essayé ? Les goûts sont tellement différents, et l’expérience est tellement différente des idées préconçues ou de la théorie; ...des faux interdits, aussi…

- Oh toi, tu es en train de me vendre une douche toutes habillées, toutes les deux, si je comprends bien…

- Même pas cap ! Et pas envie de connaître de délicieuses sensations ? Et de t’amuser un peu ?

- Si, pourquoi pas !

- Bon, alors déchausse-toi, et direction la salle de bain. C’est parti ! Je vais t’initier, et ensuite je te passerai les commandes à tout tour…

***

L’eau coulait à présent sur la chemise rouge et bleue de Cathy. Rouge moyen et bleu roi tant qu’il était sec, le tissu se mit à devenir rouge bordeaux et bleu nuit, et à briller d’une jolie façon… Cathy se mit à diriger le jet de la douche sur son amie pour tremper son chemisier rose à son tour. « Ohhh ! » lança Sandra avec surprise et un plaisir non retenu, en découvrant la sensation si particulière.

« - Ah oui, c’est pas mal en effet… ! » reconnut-elle avec intérêt. « …et puis tu es mignonne comme tout dans ta belle petite chemise mouillée… »

« - Tu verras que le savonnage rajoute une dimension inattendue, tout autant esthétique que sensuelle… »

« - Mais tu ne m’avais pas dit qu’en plus… !

« - C’était pourtant logique, ma chérie ! Tu n’utilise pas de savon pour te laver ou laver ton linge, toi ?

« - Si si, mais…

***

Cathy venait juste de faire couler une grande quantité de savon liquide sur ses épaules, son col et une partie de son buste, et commençait à frictionner sa chemise pour la savonner et faire mousser le savon le plus possible…

A l’instant où elle commençait à frotter le petit col fin à pointes boutonnées, elle s’interrompit pour le déboutonner, puis reprit le frottage de son col dans tous les sens, par-dessus et par en dessous, sa gorge chatouilleuse et toute riante de plaisir se remplissant d’une mousse sur-abondante qui recouvrait tout. Sagement alignés, les 6 boutons blancs de la poitrine, dont la présence était rehaussée par leur contraste avec le tissu mouillé beaucoup plus sombre à présent, attiraient bien malgré eux tous les regards… Tandis que d’une main elle faisait couler le savon liquide au beau milieu de son buste, de l’autre elle l’étalait et savonnait au fur et à mesure sur la plus grande surface possible de tissu, pour répandre le gel avant que le tissu ne l’absorbe trop vite à un seul endroit. Puis, elle se mit à frictionner une main sur sa chemise tout le long de son boutonnage, tandis que de l’autre elle déposait un peu de gel sur chaque bouton…

***

« - A ton tour… Ton chemisier est superbe. Ne t’en fais pas, je ne vais pas te l’abîmer… »

Le tissu était plus délicat, et plus fin, presque transparent. Les sous -vêtements de Sandra se devinaient à travers le satin mouillé. Avec beaucoup de douceur, Cathy commença à répandre du savon-gel d’une main, et à frotter de l’autre. Puis bien vite, elle dit :

« - Et bien voilà, tu as fait le premier pas. Je te passe donc les commandes, maintenant. Tu vas pouvoir travailler tes sensations et laisser libre court à ton inspiration…

(à suivre… !)