Wetlook World Forum

…C’était donc « la corvée de lessive », ce jour-là, au campement, et Amandine avait réservé sa place sur le rocher plat, idéal pour laver, au bord de la rivière. Il y coulait une eau si pure que c’était un plaisir. Chacun faisait la même chose, à tour de rôle. Cela faisait une bonne dizaine de minute qu’elle était installée, et deux ou trois vêtements étaient passés entre ses mains, déjà... A mon arrivée, je reconnaissais instantanément, à l’instant où elle l’étendit sur le rocher, le polo bleu nuit qu’Amandine portait la veille. Elle posa le gros savon sur le bas de son polo, et commença à le savonner. Il lui allait bien, ce polo. Elle était blonde, mais, étonnamment, avait une peau qui bronzait de très jolie manière, de longs cheveux, un visage fin, et des yeux d’un bleu intense. La couleur de son polo rehaussait les charmes naturels de cette fille…

Elle frottait son savon sur le devant du polo, et la substance blanche commençait à s’apercevoir sur les trois quarts du vêtement. Mais pour achever avec la partie haute, elle passa une main par en dessous, sous le col, pour carrer la patte de celui-ci dans la paume de sa main, et la présenter ainsi au savon; elle reprit alors le savonnage du bas du col…

« - Ah, c’est ton beau petit polo ! Je le reconnais... Ca te va bien, à toi, les polos. J’aime bien quand tu mets celui-là, lui dis-je en arrivant, tout en m’asseyant sur le rocher pour la regarder faire.

- Oui, j’aime bien aussi, c’est pour ça que j’en achète et que j’en porte de temps en temps. A la fois classique et moderne, décontracté et habillé, sportswear et passe-partout. » Elle achevait de savonner la plaquette et ses trois boutonnières brodées, puis, passant sa main de l’autre côté, elle carra la patte de boutonnage dans la paume de sa main, et la présenta à son tour au savon, posant celui-ci sur la plaquette et ses trois boutons scintillants…

« - C’est joli un polo, avec le col et la petite patte boutonnée…

- Ah, mais le polo trois boutons, col et patte fine, c’est un classique indémodable, l’âme de ce standard de vêtement » expliquait-elle tout en frottant le savon sur patte et boutons du col, à leur tour... Les petits disques de plastique bleu nuit brillant, agités par les va-et-vient du savonnage, lançaient de nombreux reflets, de petits éclairs bleus, étincelant au soleil comme de petits saphirs, tout en se recouvrant de substance blanche et de mousse, savonnés eux aussi…

« - Aimes-tu les boutons ?

- Oui. J’aime les voir, porter des vêtements boutonnés, comme les chemisiers, les polos, les gilets, les bustiers, les tops pleins de petits boutons. J’aime bien savonner ce que j’aime, aussi. » conclut-elle en achevant de savonner le boutonnage du polo. Je m’aperçut que quand elle lavait un vêtement, elle savonnait tout, absolument tout, centimètre par centimètre, délicatement et soigneusement, en prenant soin de ne rien oublier. C’était la preuve de qualités de minutie, d’attention, de soin, d’application, d’une attitude pleinement consciencieuse dans le percevoir et le faire…

« - Tu as d’autres polos dans tes valises ?

- Oui oui, j’en ai deux autres. Je peux les mettre pendant le reste de nos vacances. Tu pourras aussi venir choisir ce que tu préfères parmi mes tenues, et je les porterai pour te faire plaisir, sinon si c’est nécessaire je les laverai pour pouvoir les remettre, et tu pourras même venir à la rivière avec moi pour me regarder faire ou m’aider… »

Elle venait maintenant d’achever le savonnage de son polo; venait ensuite son frottage… Je me demandais comment elle allait s’y prendre. Il y avait bien des manières différentes de laver du linge à la main, à travers le monde, plus ou moins tendres et respectueuses pour les vêtements… J’avais pu m’en apercevoir en regardant des documentaires et des reportages sur de multiples chaînes câblées et satellite, où l’on découvrait la culture, le mode de vie, les trésors artistiques et architecturaux, les us et coutumes des peuples de la Terre…

Sa technique consistait à sélectionner une petite section de tissu en la laissant bien à plat sur le rocher, puis à prendre une petite section voisine entre ses mains pour la frotter sur la première. Là encore elle procéda de manière minutieuse, mathématique, à vue et avec application, ne passant à la section suivante que lorsque la précédente était surabondamment gorgée de savon…

Je ne manquais pas de penser au col du polo, mais elle s’en occupa en dernier. Elle frotta d’abord le dos du polo, ce qu’il l’obligea à retourner le devant du polo contre le rocher. Je perçus que le rocher pourrait rayer, abîmer, éventuellement casser les boutons, mais avant même que je n’ai eu le temps de le penser ou de le dire, elle avait pris la précaution de placer une pièce de tissu protectrice sous le col pour protéger le boutonnage…

Elle pétrissait et tchoquait le tissu pour lui faire rendre l’eau sale et le brasser de savon, et de temps elle re-savonnait légèrement une partie qui ne lui semblait pas assez gorgée de savon. C’était facile de voir les traces de savonnage sur du tissu sombre.

Bon, me direz-vous, jusqu’ici tout cela n’avait rien à voir avec le wetlook, même si c’était assez voisin...

C’est lorsque cette idée m’est venue tout naturellement à l’esprit, et que j’ai repensé à des reportages sur le Continent Asiatique, que tout à changé. Je lui dit que j’y avais vu des séquences où les gens se lavent tout habillés, en faisant shampoing et savonnage des vêtements tout à la fois, puis finissent leurs vêtements défaits frottés à la main et au savon. Elle m’écoutait attentivement, non sans un certain intérêt, et je n’avais pas cessé de la fixer du regard pour voir ses réactions, mais ce faisant, je n’avais pas vu arriver son amie !

Elodie, qui s’était malicieusement penchée, sans faire de bruit, pour nous écouter parler, s’écria tout à coup : « Et c’est exactement ce que je vais faire… ! » Ho merveille ! Là, ça devenait très intéressant…!

Elodie portait un jean et une tunique légère, couleur brique, un peu comme une kurta indienne, mais pourvue d’une longue patte. Elle commença par entrer dans l’eau jusqu’au-dessus des genoux, surprise par la froideur relative de l’eau, puis, s’étant assez rapidement habituée, car l’eau n’était ni vraiment froide ni vraiment chaude, elle commença à lentement se baisser. L’eau commença à atteindre le bas de sa tunique, dont le tissu changea instantanément de couleur pour devenir marron moyen. Elle continua à s’accroupir et le niveau de l’eau atteint la limite du boutonnage, le dernier bouton, tandis qu’elle continuait à s’enfoncer dans l’eau. Elle s’arrêta l’instant suivant et se mouilla la nuque et les épaules, pour s’habituer encore à la température, puis elle s’aspergea la poitrine en mouillant copieusement toute sa kurta…

« - Allez, allez, un, deux, trois ! Ahhh… glouglouglou… » fit-elle en comptant, prenant sa respiration, puis la bloquant, pour disparaître sous l’eau d’un seul coup. Elle en ressortit deux secondes plus tard dans sa belle tunique à présent d’un marron soutenu, qui brillait comme les rochers mouillés tout autour de nous. Elle se rapprocha alors du sac de sport qu’elle avait posé près de nous, et en sortit à notre grand étonnement une bouteille de shampoing, l’ouvrant derechef pour commencer à laver ses longs cheveux !

« - Il faut laisser agir le shampoing quelques minutes ! » prétexta-t-elle avec vérité mais malice, impatiente de passer à la suite... Reprenant sa bouteille, elle versa deux généreuses coulées de gel sur chacune de ses épaules, et commença à savonner sa belle tenue. Ses beaux cheveux, pleins de shampoing et de mousse, balayaient le haut de sa tunique tout en la barbouillant légèrement de savon eux aussi… Tandis qu’elle frictionnait énergiquement ses épaules et ses flans en les savonnant, cela agitait la poitrine et ses boutons en les faisant scintiller, miroiter. Elle se mit alors à chantonner de sa plus belle voix, une petite voix douce, fine, et claire, et, reprenant sa bouteille, versa une généreuse quantité de gel au beau milieu de son buste, en plein sur la patte de boutonnage de sa kurta…

« - Elle est belle ma tunique, hein ? » demanda-t-elle malicieusement, tout en riant et reprenant son chant, frottant ses mains sur la kyrielle de petits boutons scintillants et les broderies de son joli vêtement, pour le savonner entièrement… J’étais sous le charme, complètement chamboulé… : la fille était ravissante, ce qu’elle portait aussi, elle chantait merveilleusement bien, et savonnait avec un art consommé de la grâce…

« - Mais dis-donc, toi, tu ne vas pas rester là à me regarder faire, hein ! A l’eau ma douce ! » dit-elle à sa meilleure amie, en lui attrapant le bras pour la déséquilibrer et la mettre à l’eau, sans aucune chance d’y échapper. « Plof… ! »

Amandine était venue à la rivière avec un chemisier fin façon jean, bleu clair, mais qui, maintenant qu’elle était toute mouillée, avait pris la teinte d’un bleu soutenu, beaucoup plus foncé. Cela faisait maintenant contraster fortement les huit boutons blancs qui fermaient ce chemisier. Avec l’humour le plus déplacé, Elodie demanda à Amandine :

« - Madame désire un shampoing, peut-être ? »

Bien entendu, le shampoing n’était que le prétexte pour pouvoir arriver à la suite du processus…

Le chemisier d’Amandine lui collait à la peau. Cette fille avait un petit corps superbe, je le découvrais à présent. Elodie s’apprêtait à diriger la suite des opérations, mais je décidais de lui voler la vedette en plongeant dans l’eau à mon tour. Je n’avais que peu de mérite car je n’étais vêtu que d’un short, et j’avais déjà nagé tout à l’heure, la froideur de l’eau ne me surprenant donc plus…

« - Veux-tu que je te savonne, ma puce ? » lui demandai-je

affectueusement.

« - Fais-toi plaisir, grand amateur de belles choses que tu es,

va ! » me répondit-elle sans hésiter…

« - En voilà un qui va être le plus heureux des hommes, n’est-ce

pas ? » me lança Elodie, avec un air rusé mais amical et respectueux. Elle se doutait du début de mon histoire avec Amandine…

C’est vrai, je fus fantastiquement gâté ce jour-là. Mon seul regret est que rien ne fut prémédité et que donc rien ne fut filmé…!

Lentement, avec tendresse, délicatesse, minutie, je versais donc le savon liquide sur le joli chemisier trempé que portait ma tendre, et je la savonnais, je les savonnais tous les deux, entièrement. Son col, ses épaules, ses petits seins à travers le tissu, sa poitrine et le boutonnage de son chemisier, ses manches relevées, son dos, passant et repassant mes mains partout… Plusieurs fois, je refis couler du savon sur sa poitrine, pour la savonner toute habillée, encore et encore, tout en embrassant ma chère et tendre.

Quelle belle journée inoubliable… !